L’heure est à la confession : j’ai rédigé 12 brouillons à mon second article sur mon expérience de vie et de travail au Nunavik. Plus ou moins bizarrement, je me sentais atrocement coupable de ne pas écrire davantage sur ces quatre premiers mois dans ce « Grand Nord », une fois passées les premières observations et retranscriptions,
Ce texte fait suite à l’article que j’avais publié sur mon autre blog, annonçant mon départ pour le grand nord québécois. Il est à lire par ici pour une mise en contexte préliminaire.
On m’avait prévenue ; arriver dans le « Grand Nord », c’est comme arriver sur la lune. C’est monochrome, relativement plat, il y a peu de végétation,
Il y a 3 ans jour pour jour, je quittais Paris, j’embarquais pour le Brésil et pour près de 10 mois autour du monde, seule avec mes questions sur le sens de la vie et mon gros sac à dos bleu pour tout bagage. Je n’avais aucune idée de ce que cette année-là allait m’offrir. J’imaginais que j’allais me faire
Cher Journal,
Voilà. J’ai fait un tour du monde. Mon premier vrai grand voyage. Le temps est passé aussi vite qu’il est passé lentement, et depuis mon retour je suis prise de sentiments profondément contradictoires que je ne pourrais t’expliquer. J’ai bien sûr eu quelques difficultés à rester en place, m’envolant une nouvelle fois pour l’Argentine, puis m’organisant quelques virées de